Vous êtes devant votre garde-manger et vous avez faim. Mais que manger? On sait tous qu’il est « meilleur » pour la santé de choisir un fruit ou un légume, mais une barre tendre vous fait de l’œil.
Vous avez tellement le goût de la manger mais dans le fin fond vous pensez : « Je ne devrais pas ce n’est pas bon pour la santé ». S’en suit un débat mental sur le choix à faire pour finalement « craquer » devant la barre tendre. Vous la mangez vite pour que personne ne vous voit et après la dernière bouchée s’installe la culpabilité.
Cette culpabilité de ne pas avoir fait le bon choix, de ne pas avoir été plus forte, de ne pas avoir choisit le bon aliment. Vous vous dites, demain ce sera autre chose, je me mets au régime, j’irai courir plus longtemps, je n’acheterai plus jamais de biscuit.
Vous vous reconnaissez dans cette histoire? Vous n’êtes pas seule.
On vit à une époque où le contenu de notre assiette prend une très grande importance dans nos vies. Où les superaliments seraient le remède à tous les maux, où il faudrait se détoxifier à l’eau citronnée et où la norme est de suivre un régime si on aspire à perdre du poids, en plus de compter ses calories, peser sa nourriture.
Si les régimes ne fonctionnent pas, c’est entre autres, parce qu’ils ne tiennent pas compte de toutes les sphères de l’alimentation. Lorsque vous suivez un régime ou n’importe quelle autre méthode de perte de poids, vous savez ce que vous mangez, mais vous n’apprenez pas à reconnaître pourquoi vous mangez (ex : émotions positives ou négatives), ni comment vous mangez (ex : contexte, lieu, ambiance). Ces deux composantes ont autant de valeur sinon plus que ce qui se trouve dans votre assiette. Vous ne devriez pas sentir de culpabilité à manger et ce n’est pas normal de se sentir stressée, restreinte et de ne pas avoir de plaisir à manger. Ce n’est pas normal se cacher pour manger un aliment plaisir et ce n’est pas normal penser à la nourriture toute la journée.
Heureusement il existe une solution, une approche qui vous permettra de vous libérer de cette culpabilité, des régimes en série, de la restriction et de l’obsession des chiffres reliés à l’alimentation.
Une méthode simple qui vous permet de vous reconnecter avec votre corps, vos envies et vos besoins et qui vous permet d’apprendre à faire les bons choix pour vous.
Cette approche c’est l’alimentation consciente. Une façon positive et globale qui tient compte de toutes les facettes de votre alimentation et même de votre vie, en mettant la pleine conscience au cœur de votre cheminement. Le plus beau dans tout ça, c’est que tout le monde peut en bénéficier.
L’alimentation consciente offre plusieurs bénéfices et voici pourquoi tout le monde devrait l’intégrer à son mode de vie.
Comment éliminer la culpabilité une fois pour toute ?
Se sentir coupable après voir mangé, ce n’est jamais quelque chose d’agréable. Vivre de la culpabilité à chaque fois qu’on mange du chocolat, des chips, des beignes ou n’importe quel autre aliment qu’on aime, jours après jours… On va se le dire, ce n’est pas là le secret d’une vie épanouie, Lorsqu’on ressent de la culpabilité alimentaire, on est déconnecté du « ici, maintenant ». On est angoissé et notre inconscient nous dit « Finis-en au plus vite ». Résultat : On engloutit la nourriture très rapidement, sans trop la savourer.
Apprendre à manger en pleine conscience permet de s’ancrer dans le moment présent et porter toute son attention sur ce qui se passe dans notre corps plutôt que dans notre tête. En gros, on cesse de se juger et d’avoir des pensées nuisibles du genre : « Je n’aurais pas du prendre de dessert, je vais aller courir demain », « J’ai cédé devant les chips aujourd’hui, je n’en mangerai plus pendant au moins un mois » ou « J’ai mangé du fast food ce midi… alors je mangerai une salade ce soir ». Plus souvent qu’autrement, c’est la culpabilité et la privation qui nous mènent à faire des excès et non la gourmandise ou le manque de volonté.
Est-il possible de retrouver le plaisir de manger ?
Le plaisir de manger, étonnamment, est à la base d’une saine alimentation et d’une bonne gestion du poids. Quand on y pense, c’est logique, puisque manger est un plaisir de la vie. C’est faux de croire qu’il faut souffrir et faire des sacrifices impossibles pour remarquer des changements. Une fois la culpabilité complètement éliminée de sa vie, c’est là qu’on retrouve le plaisir de manger, le vrai .
Si on décide de manger des céleris, ce sera seulement parce qu’on aime ça et non pour se déculpabiliser d’avoir mangé du gâteau la veille. Si on décide de manger des frites, on aura simplement du plaisir à le faire, car on sait que la culpabilité ne nous suivra pas. C’est une liberté qu’on a le droit de s’offrir et qu’il faut s’offrir. C’est de manger pour satisfaire ses besoins physiologiques et émotionnels plutôt que sa bonne conscience.
C’est de troquer son yogourt à 35 calories pour un yogourt à 2% de matières grasses, parce que c’est franchement plus rassasiant et satisfaisant. Quand on laisse le plaisir devenir maître de son alimentation, on mange l’esprit beaucoup plus léger et on cesse enfin de vivre pour manger, car la nourriture devient beaucoup moins obsédante. L’alimentation consciente nous permet de réapprivoiser ce plaisir souvent laissé aux oubliettes, en s’exerçant à développer sa curiosité sensorielle pour déceler les saveurs, les textures et les arômes des aliments.
Comment faire pour manger moins sans contrôler ses portions ?
Vous avez bien lu. Bien manger ne devrait jamais être une question de calculs, surtout si vous n’aimez pas les mathématiques. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le fait de contrôler ses portions risque de nous faire prendre du poids à long terme plutôt que le contraire. Quand on s’impose des quantités précises d’aliments à consommer dans sa journée, c’est comme si on nourrissait son corps de façon artificielle, car on prend les décisions à sa place. C’est lui qui a la capacité de nous dire combien nous devrions manger à chaque repas, pas notre raisonnement.
Les régimes nous laissent croire qu’il faut contrôler tout ce que l’on mange et compter les calories avec une extrême précision pour perdre du poids efficacement. Bonne nouvelle : c’est faux. Comme la culpabilité, le contrôle peut facilement nous mener aux excès. Ce que l’industrie de l’amaigrissement a compris, car si on reprend rapidement le poids perdu suite à un régime, on risque d’en refaire un autre. La preuve : 45% des femmes québécoises qui utilisent des produits ou services amaigrissants font plus de deux tentatives par année pour perdre du poids[1].
Alors, comment faire pour laisser son corps prendre les décisions? Comme vous devez vous en douter, il n’y a pas une solution miracle. Après avoir été sur le pilote automatique pendant des années en contrôlant vos quantités, vous devez maintenant apprendre à conduire manuel et revoir la mécanique de votre alimentation.
Vous devez déconstruire ce que vous avez acquis au fil du temps, revoir votre façon de penser et d’agir envers la nourriture pour laisser la pleine conscience et votre corps vous guider. Au travail, mangez-vous parce que vous avez faim ou parce que c’est l’heure du dîner ? Est-ce qu’il vous arriver d’endurer volontairement la faim, vous disant que ça ne fera pas de tord à votre ligne ? Avez-vous le réflexe de manger plus lorsque vous vous sentez affamé ? Tous ces scénarios vous écartent de l’écoute des signaux de votre corps, c’est-à-dire les signaux de faim et de satiété qu’il vous envoie pour vous dire qu’il faut manger ou bien, qu’il faut s’arrêter.
L’alimentation consciente vous permet de reprendre totalement le contact avec ces signaux. Si vous apprenez à les écouter et les respecter à chaque fois que vous mangez, vous retrouverez votre poids de façon naturelle et le maintiendrez. Ce qui peut avoir l’air simple à première vue, mais qui est tout un défi, car ces fameux signaux sont souvent défectueux ou éteints depuis un bon moment. Graduellement, la pleine conscience vous permettra de les remettre en marche et vous n’aurez plus jamais à vous tracasser de calculer les quantités, ils le feront pour vous.
Comment manger mieux, sans se priver des aliments qu’on aime ?
Quels sont les « bons » aliments ? Les légumes, les fruits, le pain brun? Et les « mauvais »? Les aliments qu’on aime le plus sans doute. Les friandises, les croustilles, le chocolat ? Erreur ! Ces deux catégories ne sont pas valides. Pourquoi ? Parce que si on mange seulement des « bons » aliments pour tout le reste de notre vie, notre santé mentale sera en péril et notre santé physique aussi.
On a souvent le réflexe de classer les aliments de cette façon, même que certains parlent d’aliments « permis » et « interdits ». On encercle au gros marqueur rouge tout ce qu’on aurait pas du manger dans notre journée, comme si on corrigeait une dictée. Cependant, une saine alimentation ne devrait pas être synonyme de correction ou de privation. Pour bien manger, il faut avoir une pensée positive de tous les aliments, sans exception. Que ressentez-vous lorsque vous vous privez des aliments que vous aimez ? Probablement des émotions plutôt négatives comme de la frustration, de la culpabilité, du stress.
Avec l’alimentation consciente, on apprend graduellement à mettre la privation de côté, pour donner aux aliments la place qui leur revient dans votre vie, qu’ils soient plus ou moins nutritifs. Sans culpabilité les aliments plaisir deviennent moins attirants et il est alors plus facile de les consommer sur une base occasionnelle. Se sentir prisonnier de la nourriture, c’est long longtemps quand on mange en moyenne trois fois par jour. Si on fait le calcul, on risque de manger en moyenne 82 000 repas au cours de sa vie.
Comment gérer ses émotions sans la nourriture ?
« Manger ses émotions » est un concept que presque tout le monde connait et a déjà expérimenté, Heureusement, c’est possible de gérer son stress, son ennui, sa fatigue, etc. autrement qu’en se réfugiant dans la nourriture grâce à l’approche de l’alimentation consciente. Par contre, c’est aussi possible, et même normal, de manger pour des raisons émotionnelles parfois. L’avantage d’apprendre à manger en pleine conscience est que peu importe la raison pour laquelle on mange, on ne porte aucun jugement.
De nos jours, on est tellement préoccupé par la qualité de ce qui se trouve dans notre assiette qu’on oublie l’élément le plus important de l’équation : pourquoi on mange? Quelle est notre motivation, notre incitatif? Quand la réponse n’est pas la faim physique, bien souvent, c’est qu’une émotion est en cause.
Ça demande beaucoup de travail sur soi-même de réussir à identifier ladite émotion et la gérer autrement que par la nourriture, mais c’est ce qui rend un processus de perte de poids beaucoup plus efficace et durable. En étant accompagné dans un cheminement vers l’alimentation consciente, on apprend à trouver d’autres façons concrètes de canaliser ses émotions, mais on apprend aussi les impacts du stress sur son poids, pour être parfaitement bien outillé à long terme dans sa gestion émotionnelle.
Comment mettre l’alimentation consciente en pratique ?
L’alimentation consciente, c’est une approche qui nécessite un apprentissage non-conventionnel et même une reprogrammation de sa façon de manger qui assure l’atteinte de changements durables à long terme.
C’est une solution de rechange aux « solutions miracles », c’est la possibilité de manger plus librement, de se sentir mieux dans sa peau et d’avoir une meilleure estime de soi. C’est aussi l’opportunité d’être enfin pleinement satisfait de sa vie et d’être plus motivé à prendre soin de sa santé, le plaisir étant au cœur de cette approche.
La bonne nouvelle est qu’il existe des solutions clés en main comme le programme d’alimentation consciente en ligne. Le programme est bâtit de façon à vous donner tous les outils, les trucs et le soutient grâce à des nutritionnistes compétentes pour vous permettre d’atteindre cette liberté avec les aliments.
Vous désirez changer votre vie pour de bon et en finir avec le yo-yo, la honte et la culpabilité des régimes en séries? C’est pour tous les détails http://alimentationconsciente.com/.
[1] Association pour la santé publique au Québec (ASPQ), Enquête sur les méthodes de perte ou de contrôle de poids, Étude par sondage réalisé par le Bureau des interviewers professionnels, Mai 2003.
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